Si comme moi, il vous est arrivé, juste après avoir cliqué sur « publier » de vous apercevoir qu’une énorme, voire deux  coquilles trônaient au beau milieu de votre post Facebook, Linkedin ou Twitter. Si comme moi, après avoir partagé votre article à la terre entière (peut-être pas quand même !!), un « ami », un « contact » qui vous veut du bien vous a envoyé un message privé pour vous signaler une erreur. Et si comme moi, quand c’est arrivé vous auriez aimé vous cacher derrière votre petit doigt, cet article est pour vous. Voici quelques méthodes simples pour éviter les fautes…

Evitez les coquilles en utilisant les bons outils

Lorsque j’écris sur ordinateur, je me pose plus de questions que lorsque j’écris sur papier. Question de génération me direz-vous ! Peut-être. Quoi qu’il en soit, j’ai plus souvent besoin de vérifier l’orthographe, la grammaire et la conjugaison. J’ai peur de laisser des coquilles. Pour gagner du temps, j’ai installé un onglet « langue française » dans mon navigateur. Dans cet onglet, j’accède en deux temps trois mouvements à un menu déroulant comportant plusieurs dictionnaires dont un dictionnaire des synonymes et un conjugueur. J’ai également un correcteur d’orthographe. Je recours assez souvent à ces outils mais attention, je ne m’y fie pas à 100%. Je me fais un peu confiance aussi !

Posez-vous les bonnes questions

Lorsque l’on écrit, si on fait des fautes c’est parce qu’on ne se pose pas les bonnes questions. Et pour cause, si on pensait à se poser les bonnes questions, on ne ferait pas de fautes !! C’est aussi simple que cela ! Alors, si jamais vous vous sentez un peu « fragile » en écriture, arrêtez-vous à chaque mot ou presque. Vérifiez qu’il est correctement orthographié, conjugué, accordé. Petit à petit, vous allez prendre en assurance, réapprendre les règles de bases, acquérir des méthodes, des automatismes et progresser à chaque article. Il n’est jamais trop tard.

Relisez-vous et relisez les autres

La relecture est un moment un peu fastidieux. Vous venez d’écrire votre article alors vous le connaissez par cœur. Vous n’avez pas envie de le relire car vous l’avez déjà relu dix fois en l’écrivant. Seulement, sans vous en rendre compte vous lisez sans lire, sans voir, sans regarder. C’est là que vous laissez passer quelques coquilles. Posez votre article et revenez-y après une tasse de café ou de thé. Mettez-vous dans la position de quelqu’un qui a un œil neuf et lisez une fois en entier, d’un seul trait mais lentement, en y prenant du plaisir. Ecoutez-vous en lisant pour entendre si vos phrases résonnent correctement. Puis de nouveau, lisez mot à mot pour « fignoler ». Si vous avez quelqu’un qui écrit pour vous, soyez vigilant ! On a tendance à faire confiance. Mais avant de donner votre confiance, soyez certain d’avoir à faire à un bon. Sinon, relisez-le toujours et encore.

Faites-vous relire…

Et oui, quand c’est possible c’est sans doute la meilleure solution. Lorsque j’écris un article, j’ai le nez dans le guidon et je ne vois pas toujours les fautes ou les mots manquants. Si j’ai la chance d’avoir quelqu’un pour me relire c’est parfait. Si deux personnes peuvent le faire, c’est encore mieux. Elles n’ont pas besoin d’être excellentes en français mais en multipliant les connaissances et les compétences, je resserre les mailles du filet. Au début, il est un peu difficile, je le sais, de demander une relecture à un ami, un enfant, un collègue, un parent. Mais demander de l’aide c’est être pro ! Et votre relecteur sera ravi de voir que vous lui faites confiance et que son avis vous importe.

…ou laissez reposer

Pas de relecteur… pas de précipitation ! Laissez reposer votre article et revenez-y, au pire après quelques heures, au mieux après quelques jours. Qui n’a pas fait l’expérience de revenir sur un travail achevé puis constater… « mais qu’est-ce que j’ai fait ? ». Pour un article, c’est pareil.  Un article rédigé, c’est comme la pâte à pain, ça doit reposer pour qu’il devienne un article bien rédigé après façonnage !

Et vos posts ?

Quid d’un post court de type Facebook, Linkedin, Google + ou Twitter : pas de précipitation non plus. Un message perd de son intensité et de sa fiabilité s’il est mal rédigé et orthographié. Et votre réputation en prend un coût ! Euh… un coup !!

 

Et vous comment faites-vous pour être irréprochable en matière d’écriture ?

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