La newsletter a connu sa période de gloire il y a déjà plus de 10 ans et aujourd’hui avouons‑le, elle est souvent considérée comme « un truc de vieux ». Oui mais : il y a des vieux à 2 vitesses. Ceux qui disent « il faut vivre avec son temps » et les adeptes du « bon vieux temps » qui d’ailleurs rechignent encore à se connecter à internet. La newsletter, c’est pareil ! Soit elle présente un design moderne et léger, soit elle utilise des méthodes archaïques qui déjà à l’époque incitaient à se désabonner de toute urgence.
Mais qu’est-ce qu’on lui reproche au juste ?
Plusieurs causes expliquent le décrochage de beaucoup d’internautes vis-à-vis de la newsletter : la fréquence trop importante d’envois, le contenu inadapté, la lourdeur du design… D’autant plus que la majorité d’entre nous lisent leurs mails sur smartphone et cette lourdeur est encore plus compliquée à gérer sur de petits écrans. Alors si vous envoyez des newsletters à vos abonnés, rassurez-vous, elle n’est pas has been, sauf si vous fonctionnez comme il y a 10 ans. Aujourd’hui, c’est plutôt facile de moderniser une newsletter grâce aux outils de conception bien pensés et à la portée de tous.
La newsletter n’est pas has been, parce que :
elle séduit par son design désormais léger
Remise au goût du jour, la newsletter donne une nouvelle dimension à la lecture des mails, avec sa mise en page aérée, son design léché. Même si vous n’y connaissez rien en code html, vous pouvez obtenir de très jolis résultats. Des outils comme MailChimp permettent de choisir un design parmi des templates préconfigurés puis de les personnaliser pour une newsletter unique et à votre image.
elle répond aux besoins de l’internet mobile
Les smartphones ont le monopole avec leurs grands écrans, laissant définitivement les petits téléphones à clavier aux oubliettes… Conçus pour la navigation internet, les mobiles contemporains incitent l’internaute à se connecter dès qu’il a un moment de libre : c’est tellement facile et agréable qu’il en devient addict. L’un des premiers réflexes du quotidien, lorsqu’on est dans une file d’attente par exemple, est de checker ses mails et donc, de lire ses newsletters. Grâce à leur design responsaive, elles ne riment plus avec « direction corbeille » mais avec « ça m’a l’air super ». Pourtant, le charme visuel de la newsletter ne fait pas tout : l’internaute doit aussi y trouver son compte sur le fond. Vous devez créer un contenu ciblé pour le satisfaire et apporter une valeur ajoutée. Cela demande donc une personnalisation du contenu.
elle s’adapte aux besoins de chaque internaute
Lors de son inscription à la newsletter ou même ultérieurement, l’internaute peut choisir les sujets à propos desquels il souhaite recevoir un mail, mais aussi la fréquence d’envoi. La réussite de votre newsletter commence donc dès l’inscription de l’internaute ! Pensez à lui permettre de sélectionner les options susceptibles de l’intéresser. Une fois votre carnet d’adresse bien rempli, vous pouvez créer des listes de destinataires ayant les mêmes centres d’intérêt pour leur envoyer une newsletter ciblée. Une méthode utile pour diminuer le taux de clic sur « se désabonner » !
elle se partage sur les réseaux sociaux
La newsletter peut facilement se partager grâce à un bouton qui incite au clic (call to action) et à une formulation accrocheuse. Il est aussi primordial de choisir une image qui représente exactement ce dont rêve le destinataire. En effet, si très peu d’internautes lisent les newsletters, beaucoup regardent les images et décident de consulter le site uniquement à la vue de ces images. Si par contre ce visuel leur rappelle quelqu’un, ils vont partager la newsletter sur leur profil ou par mail. Et c’est l’effet boule de neige ! C’est d’autant plus important que le partage se fait souvent de manière très instinctive : ça me plaît / ça peut plaire à mes proches -> je partage. Un produit ou une prestation peut donc devenir virale grâce à la newsletter. Alors, has been ou pas ??
elle obéit aux règles modernes du webmarketing
Les newsletters entrent complètement dans le « moule » des techniques actuelles de webmarketing : le call to action ou l’inbound marketing par exemples. Le call to action grâce aux boutons « partager » ou « acheter » et l’inbound marketing grâce à l’analyse des données fournies par l’abonné (son âge, les sujets qui lui plaisent, ses statistiques de lecture, etc.). Le webmaster récolte ainsi des infos précieuses pour mieux concevoir des newsletters qui conviendront à tels ou tels profils d’abonnés. Cette utilisation efficace des informations fournies par l’internaute est très en vogue.
Par contre, la newsletter has been existe encore !
Ne risquez pas de tomber dans le cliché de la newsletter complètement dépassée ! Il suffit de peu pour passer dans la catégorie « has been ! » D’autant plus que l’internaute devient de plus en plus exigeant au regard de la qualité des mails qu’il reçoit. Vous l’aurez compris, la conception et la diffusion de newsletter a besoin d’outils modernes pour atteindre ses objectifs.